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Communiqué  du comité de soutien d’ABEID 

            La cour constitutionnelle de l’Union des Comores vient de rendre publique, ce vendredi 27 avril, la liste des candidats aux élections présidentielles des îles du 10 Juin.

            C’est ainsi que nous avons appris que la candidature à la présidence de l’île d’Anjouan du candidat ABEID a été rejetée, sous des prétextes on ne peut plus fallacieux.

            Deux raisons ont été avancées pour cela ; la première mérite à peine que l’on s’y attarde : il paraît que sa candidature aurait dû être déposée à Anjouan et non à Moroni alors que c’est à Moroni que siège la Cour Constitutionnelle, qui tient lieu de Cour d’homologation et reçoit toutes les candidatures des îles. A moins qu’il faille comprendre par là que c’est Mohamed Bacar, le président sortant de l’île d’Anjouan qui valide les candidatures d’Anjouan et non la Cour Constitutionnelle. De même que cet argument accrédite le fait qu’il n’y aurait pas de continuité territoriale dans le pays.

            La deuxième raison avancée tient à la durée de séjour à Anjouan (6 mois avant la tenue des élections) selon la loi électorale de l’Union.

                        Alors, pourquoi la Cour Constitutionnelle n’a-t-elle pas invalidé également  la candidature à la présidence de la Grande-Comore de  Mohamed Elkabir Abdoul Enziz professeur de français en région parisienne et qui n’a pas résidé 6 mois au pays?

                        Pourquoi la Cour Constitutionnelle,  dont les délibérations ne se basent que sur la loi  électorale de l’Union du 16 octobre 2005, juge t-elle selon deux poids deux mesures ?

            Rappelons que la candidature de Chamanga aux dernières présidentielles de l’Union avait été validée sans problème, bien que celui-ci réside en France.

            Il se trouve que par cette décision inqualifiable,  la Cour Constitutionnelle, vient de rejeter la candidature d’un homme qui a occupé les fonctions suprêmes d’Anjouan, pendant deux années.

            Pire encore, elle invalide la candidature d’un ex président de l’île d’Anjouan qui a été à l’origine de la Réconciliation Comorienne et qui a ratifié les Accords de fondation de l’Union des Comores (Accords de Fomboni)

            Ce faisant, elle cède devant les dictats de Mohamed Bacar qui avait demandé la tête du président Abeid et d’Abdallah Mohamed, au nom de la législation d’Anjouan.

            Plus grave encore, la Cour Constitutionnelle s’aplatit devant Mohamed Bacar qui refuse de quitter le pouvoir, comme l’exige la loi électorale, pour pouvoir se représenter à la présidence de l’île et ce malgré les injonctions et les menaces de cette même Cour.

            Si une candidature devait être invalidée, ce devait  être celle de Mohamed Bacar qui en se maintenant au pouvoir verrouille ainsi les élections dans cette île.

            En réalité, la Cour Constitutionnelle s’est prêtée à une manipulation purement politique qui risque de compliquer encore plus la situation de notre pays.

            Nous savons que la candidature du Colonel Abeid, compte tenu de l’écho qu’elle trouve à Anjouan, fait peur à un certain nombre de dirigeants, mais utiliser de tels artifices pour l’écarter de l’élection présidentielle d’Anjouan relève de l’irresponsabilité et de l’incompétence.

            Pour cela, la Cour Constitutionnelle s’est complètement disqualifiée et ceci est d’autant plus grave, que les Anjouanais vont encore une fois avoir le sentiment d’être floués, d’être toujours les dindons de la farce.

            Les dirigeants de l’Union, et en premier lieu, le président Sambi se sont également disqualifiés, ils apparaissent sous leur vrai jour : comme des simples manipulateurs cherchant à placer, leur pion à la tête d’Anjouan, par tous les moyens ; à cause de cela, ils se seront aliénés à jamais la confiance des Anjouanais.

Par ces manœuvres illicites et honteuses, Sambi voudrait placer ses pions dans les trois îles afin de changer à terme la constitution de l’Union  pour lui permettre de rester au pouvoir le plus longtemps possible et priver ainsi nos compatriotes Mohéliens de la tournante.

            La Cour Constitutionnelle et le pouvoir de Moroni, renforcent la position de Mohamed Bacar qui voit ainsi l’élimination du candidat qu’il redoutait, mais poussent également tous les Anjouanais à faire corps et front avec Mohamed Bacar, convaincus qu’il n’ y a rien de bon à attendre de l’Union.

            Cette injustice flagrante est grave pour nos jeunes institutions et en servant de vils intérêts égoïstes et partisans, elle risque de leur être fatale.

 

Mouvement pour les intérêts d’Anjouan

 

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Dernière modification : 27 mars 2008